« Que je sache combien je suis fragile « Jo Pesendorfer 2020

« Que je sache combien je suis fragile «
Jo Pesendorfer 2020

Le soir on compte les morts. La vie pause, la vie s’arrête.
Les souvenirs qui restent, des traces, un passage vers l’inconnu.

La sensualité des branches, des plis, la peau.
Parfois une beauté vénéneuse, mortifère.
La palette réduite, automnale, avec juste quelques touches de couleur.
Mise en scène plus qu’une nature morte.
Une mélancolie, un miroir où je me reconnais.

Une tentation du vide, de l’absence
d’avant l’enfantement.

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